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Le syndrome du poisson lune
Le Poisson Lune est le seul organisme vivant qui croît sans discontinuer, jusqu’à la mort. Le syndrome du Poisson Lune est cette logique qui anime nos sociétés, fondée sur la croissance sans limite.
Entrepreneur atypique et profondément sensible, Emmanuel Druon prend très rapidement conscience que ce modèle épuise les ressources naturelles, les espèces, les gens et qu’il n’y aura bientôt plus rien à épuiser.
Il décide alors d’engager une transformation radicale de l’entreprise Pocheco. Bientôt rejoint par une équipe inspirée, ils inventent ce que nous appelons désormais l’économie circulaire : tout, ou presque est recyclé, les déchets sont utilisés comme des ressources, la production de papier, d’encre, d’électricité sont issus de sources renouvelables, l’usine est autonome en eau, surplombée de ruches et bordée par un verger.
Ils démontrent, par l’exemple, que la solidarité, la direction écologique et sociale donnée à l’entreprise, la participation de tous, donne du sens au travail de chacun, permet une constante amélioration des relations humaines et ainsi, de l’efficacité.
A l’heure où nous ne voyons pas d’issue à la désindustrialisation, à la délocalisation et à la montée inexorable du chômage, cet ouvrage propose une nouvelle voie. Une autre façon d’entreprendre ensemble est possible : elle existe déjà à Forest-sur-Marque, dans l’usine de Pocheco.
Écolonomie
C’est à partir de cette affirmation, à contre-courant de la pensée traditionnelle, que, depuis dix-sept ans, Emmanuel Druon a transformé l’entreprise Pocheco à Lille, avec l’aide de ses cent vingt-deux collègues.
Alors que la plupart des entreprises sont encouragées à rechercher la rentabilité à n’importe quel prix, Emmanuel et son équipe font le pari que prendre soin de la planète et des êtres humains assure une véritable pérennité à leur activité. Car, comme il le répète : «nous, occidentaux, avons épuisé la lithosphère et ses ressources fossiles, fissibles, minières et halieutiques. Les gens aussi sont épuisés. On peut encore produire et entreprendre mais sans détruire».
Autonomie en eau et en chauffage, panneaux photovoltaïques, recyclage, reboisement, toit végétalisé, phytoépuration, isolation, suppression des produits chimiques et polluants, une stratégie globale est mise en place pour progressivement limiter au maximum l’impact de l’activité sur la bio-sphère. Et les résultats économiques sont là. Alors que Pocheco a investi dix millions d’euros ces quinze dernières années pour réduire son empreinte écologique, elle a, dans le même temps, réalisé quinze millions d’économies.
Cet ouvrage est le récit de cette aventure, depuis son commencement en 1997 jusqu’à aujourd’hui. Avec conviction, humour et précision, Emmanuel Druon nous montre à quel point cette stratégie est non seulement efficace mais indispensable si nous voulons continuer à développer des activités économiques et industrielles dans le futur.
Entrepreneur atypique et profondément sensible, Emmanuel Druon prend très rapidement conscience que ce modèle épuise les ressources naturelles, les espèces, les gens et qu’il n’y aura bientôt plus rien à épuiser.
Il décide alors d’engager une transformation radicale de l’entreprise Pocheco. Bientôt rejoint par une équipe inspirée, ils inventent ce que nous appelons désormais l’économie circulaire : tout, ou presque est recyclé, les déchets sont utilisés comme des ressources, la production de papier, d’encre, d’électricité sont issus de sources renouvelables, l’usine est autonome en eau, surplombée de ruches et bordée par un verger.
Ils démontrent, par l’exemple, que la solidarité, la direction écologique et sociale donnée à l’entreprise, la participation de tous, donne du sens au travail de chacun, permet une constante amélioration des relations humaines et ainsi, de l’efficacité.
A l’heure où nous ne voyons pas d’issue à la désindustrialisation, à la délocalisation et à la montée inexorable du chômage, cet ouvrage propose une nouvelle voie. Une autre façon d’entreprendre ensemble est possible : elle existe déjà à Forest-sur-Marque, dans l’usine de Pocheco.
Alors que la plupart des entreprises sont encouragées à rechercher la rentabilité à n’importe quel prix, Emmanuel et son équipe font le pari que prendre soin de la planète et des êtres humains assure une véritable pérennité à leur activité. Car, comme il le répète : «nous, occidentaux, avons épuisé la lithosphère et ses ressources fossiles, fissibles, minières et halieutiques. Les gens aussi sont épuisés. On peut encore produire et entreprendre mais sans détruire».
Autonomie en eau et en chauffage, panneaux photovoltaïques, recyclage, reboisement, toit végétalisé, phytoépuration, isolation, suppression des produits chimiques et polluants, une stratégie globale est mise en place pour progressivement limiter au maximum l’impact de l’activité sur la bio-sphère. Et les résultats économiques sont là. Alors que Pocheco a investi dix millions d’euros ces quinze dernières années pour réduire son empreinte écologique, elle a, dans le même temps, réalisé quinze millions d’économies.
Qaund écologie & économie font cause commune
Chez Pocheco, l’usine d’enveloppes du nord de la France, on expérimente l’écolonomie depuis près de vingt-cinq ans. Face aux changements climatiques et à la lecture des derniers rapports du GIEC, la nécessité d’amorcer la transformation de la production industrielle se fait toujours plus pressante, afin de tendre vers des pratiques plus respectueuses de la nature et des hommes.
Le succès du film documentaire Demain et du livre d’Emmanuel Druon Écolonomie, entreprendre sans détruire, a conduit de nombreux chefs d’entreprise et de salariés à venir s’inspirer de cette expérience. Pocheco a connu des moments fastes, mais enchaîne des phases complexes où le processus écolonomique permet de tenir bon. Forts de ces expériences, Emmanuel Druon et ses équipes ont souhaité répondre positivement à cette demande de partage entre pairs en créant le bureau de conseil « Ouvert » qui, depuis dix ans, accompagne cent entreprises dans le monde avec la méthode écolonomique, en Indonésie, au Mexique, en Argentine, en Pologne, en Espagne, en Chine, etc. Ils collaborent avec des unités industrielles, dont les dizaines de milliers de salariés s’engagent à changer leurs pratiques au quotidien pour participer au vaste mouvement de transition, tandis que des collectivités leur emboîtent le pas.
Tous s’engagent en fonction de leurs possibilités financières et de leurs contraintes de marché, mais entre petits gestes (végétalisation des toitures, plan de déplacements doux, mise en place de jardins partagés…) et grands changements (redéfinition des filières d’approvisionnement en matières premières, invention de nouveaux systèmes de flux, redéfinition des produits proposés…), le mouvement de transition est amorcé à l’échelle mondiale. Dans ce nouveau livre, Emmanuel Druon aborde de manière transversale le rapport à l’écologie, à la biodiversité, à la mobilité, à la construction, aux ressources en eau, en énergie et aux matières premières au travers de l’expérience de son entreprise Pocheco, mais aussi de celles d’usines partout dans le monde.
Engager son entreprise dans la transition
Nous sommes toujours plus nombreux à vouloir que le métier que nous exerçons soit en adéquation avec notre envie de construire une société respectueuse de l’environnement et des hommes. Pourtant, beaucoup d’entre nous se retrouvent dans une situation difficile où les valeurs de leur entreprise ne sont pas en cohérence avec celles qu’ils portent en eux. Rassurez-vous, il n’est pas pour autant indispensable de changer d’employeur ! En revanche, il est urgent de prendre conscience que chacun peut insuffler un vent de renouveau au sein même de son entreprise ou de son usine et lui montrer le chemin, en mobilisant ses collègues et sa direction, en définissant ensemble des actions à mener à court, moyen et long terme. L’expérience d’Edouard Sellier dans la transition écologique des entreprises lui a fait comprendre que la transformation vers un modèle vertueux est redoutablement efficace lorsque ce sont les salariés eux-mêmes qui en sont les acteurs. Cerise sur le gâteau, il est plus économique de travailler de façon écologique. Un argument de poids ! L’auteur présente ici méthodiquement des clés et autres astuces éprouvées permettant à chacun de s’engager pour l’écologie sur son lieu de travail.